a c t u a l i t é s

e d i t o

M i c h e l
T a l l a r o n

" Q u e l q u ' u n
v a   v e n i r "
c r é a t i o n


s t a g e s

cycle de création
t h é â t r a l e


f l e u v e
q u a n t i q u e

l a b o r a t o i r e
i t i n é r a n t

c a l e n d r i e r

a t e l i e r s

n o u s
c o n t a c t e r

s a i s o n  0 7  0 8

s a i s o n  0 6  0 7

 

 

 


VIDEO DU SPECTACLE
à télécharger (47 Mo)


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la compagnie Michel Tallaron
présente


"Quelqu'un va venir"
de Jon Fosse

création théâtrale
trad. Terje Sinding, Ed. de l'Arche


du dimanche 25 au samedi 31 octobre
à la Verrière des cordeliers - Ste Colombe
(rive droite du fleuve Rhône, face à la Ville de Vienne)
tlj à 20h30 - le dim à 18h - tarifs : 16, 12 et 8 €

réservations par téléphone : 06 09 10 47 13
ou par mail : theatricule@yahoo.fr


mise en scène
Michel Tallaron
assisté de Marianne Salmon
avec Christian Devèze, Loïc Risser et Emilie Weiss
création vidéo et décor lumineux Bertrand Louis
création lumières Delphine Perrin
création sonore Raphaël Vuillard
régie plateau Dave Poussin

*
* *


en avant-première
lecture et échange avec le public
extraits de "Quelqu'un va venir" de Jon Fosse
le vendredi 9 octobre 2009 à 19h
à la LIBRAIRIE LUCIOLES
(place du Temple) à Vienne - entrée libre


télécharger le dossier


 



" QUELQU' UN VA VENIR "

Photos du spectacle

 

 




lecture du 9 octobre
à la librairie Lucioles à Vienne

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photos des répétitions







 





 

 
c r e a t i o n    a u t o m n e   2 0 0 9
Q u e l q u ' u n   v a   v e n i r
J o n   F o s s e
 

 


Une maison dans la lande


isolée entre les rochers
avec vue sur la mer.
La maison est délaissée depuis plusieurs années.
Elle a néanmoins une certaine beauté rude et étrange.

Un homme et une femme arrivent dans la cour,
apparemment devant le coin droit de la maison.
Il a la cinquantaine, légèrement corpulent,
le regard fuyant. Il bouge avec lenteur.
Elle est âgée d’une trentaine d’années,
de grands yeux et des gestes un peu enfantins.

L’homme et la femme se tiennent par la main,
longent la maison, ne cessent de la regarder.


Si les personnages de Jon Fosse
semblent toujours pris d’un terrible mal-être,
c ’est que leur mélancolie est récurrente.
En exil, leur apparente inertie crée une langue hachée,
proche du métalangage. Leur désir est au-delà mais oublié.

Les forces de la nature
sont convoquées dans leur splendeur tragique.
La disfraction de la lumière
souligne le pourtour des corps,
ajoutant à leur déréliction.

De cette intemporalité naît une voix muette,
une voix silencieuse, semblable à la page blanche,
à la plaque photographique vierge,
où le possible prend le goût de l’indicible.
Quelqu’un va venir.


Michel Tallaron – octobre 2008